Décidément, cette saison restera dans les annales du SPO Rouen comme étant celle de tous les désagréments. Ayant appris
lundi qu'Eric Varin (malade) ne pourrait pas effectuer le déplacement dans l'Orne, les dirigeants du SPOR se sont alors tournés vers la fédération pour récupérer Alexandre Robinot, qui prépare
les championnats de France. En vain. « Le planning d'Alex était effectivement établi depuis mars, concède Marais, mais la fédé aurait pu faire un effort pour nous permettre de disputer ce match
dans de meilleures conditions. »
Privé de ses forces vives, Rouen n'a évidemment pas pu lutter à armes égales avec le futur champion de France de Pro B.
S'il reconnaît la défaite des ses troupes, le capitaine seinomarin a, par contre, bien du mal à accepter l'attitude des dirigeants d'Argentan. « Nous avons été accueillis comme des moins que
rien, pour une histoire de raquette cassée qui remonte à l'année dernière. En championnat départemental on est mieux reçu que ça. »
Marais s'énerve
Mais Guillaume Marais est tout aussi véhément à l'égard des grands pontes de sa fédération. Deux décisions prises, cette
semaine, par les instances de la FFTT sont à l'origine de son courroux. « D'abord ils refusent de libérer Alex et ensuite on apprend qu'il n'y aura pas deux, mais trois montées en Pro A cette
saison. On nous dit ça à deux journées de la fin, alors qu'on sait depuis mars que Levallois ne continuera pas en Pro A l'an prochain. C'est une honte, ils devraient tous être virés, je suis
dégoûté d'appartenir à cette fédé, nous avons un championnat professionnel géré par des gens qui ne le sont pas. Cette décision fausse toute la fin de saison. »
A Argentan, Argentan Bayard bat SPO Rouen 4 à 0
Merotohun (n°42) bat Jevtovic (n°43) 3 sets à 1 (11-8, 9-11, 11-8, 11-9) ; Toriola (n°34) bat Novarre (n°169) 3
sets à 0 (11-8, 11-4, 11-9) ; Krivosheev (n°82) bat Le Breton (n°58) 3 sets à 2 (11-6, 3-11, 10-12, 11-1, 11-9) ; Toriola (n°34) bat Jevtovic (n°43) 3 sets à 0 (11-8, 11-5,
11-7)