Alexandre Robinot se méfie d'une équipe de Fontenay dans laquelle évoluent deux de ses camarades de l'INSEP (photo Jean-Marie Thuillier)
Embarqué dans une pénible série de quatre matches sans victoire, le SPO Rouen se déplace à Fontenay avec la ferme intention de renouer avec le succès. C'est en tout cas le souhait d'Alexandre Robinot, le numéro trois seinomarin.
On a l'impression que depuis la défaite à domicile face à Metz, il y a tout juste deux mois, la motivation de
l'équipe n'est plus la même, est-ce un sentiment que vous partagez?
Alexandre Robinot: «Non, je ne pense pas que nous soyons moins motivés. C'est vrai qu'on ne peut plus monter en Pro A, mais
je ne pense pas que ça ait une influence sur la combativité des joueurs, ni sur leur concentration. Par contre, on a sans doute connu une petite baisse de forme qui peut expliquer que nos
résultats soient un peu moins bons.»
Quelles sont les solutions pour relancer «la machine» rouennaise?
«Il n'y a pas vraiment de recette miracle, il faut continuer à jouer tous les matches à fond et nous verrons bien où cela
va nous emmener. De toute façon, Thomas (Le Breton) et moi sommes à l'INSEP, Marko (Jevtovic) s'entraîne de son côté et Eric (Varin) est à Rouen donc on ne peut pas s'organiser tous ensemble.
Il faut donc simplement rester unis, pour terminer au mieux la saison.»
Depuis plusieurs semaines des rumeurs évoquant votre départ du club circulent, pouvez-vous nous en dire un peu plus
sur le sujet?
«Ce n'est pas vraiment à moi de le faire, mais plutôt aux dirigeants du SPOR de communiquer sur le sujet. Rouen est un club
que j'adore et pour lequel je me battrai jusqu'au bout. Après tout le monde sait que j'ai envie d'évoluer en Pro A. La seule chose que je peux dire, c'est que c'est réglé et que je sais ce que
je ferai l'an prochain.»
Aujourd'hui, le SPOR se déplace à Fontenay, quelles sont selon vous les qualités de cette
formation?
«Il y a deux joueurs qui évoluent avec moi à l'INSEP (Hachard et Bouloussa) et qui sont à peu près de mon niveau. Ils ont
également un Anglais (Baggaley) qui dispute les qualifications olympiques et dont on ne sait pas s'il sera aligné, s'il est là ça sera forcément plus dur. Enfin, ils ont un Israélien (Ben Ari)
qui joue très bien, autant dire qu'il ne faut pas sous-estimer cette équipe même si, pour l'heure, elle est plutôt mal classée.»
US Fontenay - SPO Rouen ce soir 19h30, à Fontenay-sous-Bois.